En 2006, paraît La construction de soi où j’essaie de dépeindre un état d’esprit en glanant quelques outils qui aident à apprécier la saveur du présent et à goûter les mille et un dons de l’existence.

Il s’agit en somme d’une sorte de manuel d’après-guerre qui aborde ce qui entrave la joie, ce qui nous empêche d’oser dire oui aux minutes heureuses d’une existence.

Plus habitué au combat, j’essaie de nourrir une philosophie pour temps de paix. C’est pourquoi, je revisite les philosophes qui m’ont construit. Sous forme de lettres adressées notamment à Boèce, Epicure, Schopenhauer, Spinoza ou Etty Hillesum, je dis ce que la philosophie m’apporte et ma difficulté de la pratiquer au quotidien.